Chez les patients à haut risque d'événements ischémiques après une intervention coronarienne percutanée, le clopidogrel en monothérapie s'avère plus efficace que l'aspirine pour prévenir les récidives, sans augmenter le risque de saignement. Une étude coréenne relance le débat sur la stratégie antiplaquettaire optimale à long terme.

La restriction hydrique est une recommandation courante dans l’insuffisance cardiaque, mais son impact réel sur la qualité de vie restait mal établi. L’étude FRESH-UP, premier essai randomisé sur le sujet, montre qu’une stratégie plus libérale pourrait améliorer le confort des patients sans compromettre leur sécurité.

Le fer intraveineux est souvent proposé aux patients insuffisants cardiaques présentant une carence martiale, mais son efficacité clinique reste débattue. Un essai multicentrique récent n’a pas montré de bénéfice significatif du carboxymaltose ferrique sur la mortalité cardiovasculaire ou les hospitalisations, invitant à repenser les stratégies de prise en charge ciblée.

L’essai ALIGN-AR explore une alternative innovante à la chirurgie pour les patients atteints d’insuffisance aortique sévère symptomatique. Les premiers résultats du dispositif TRILOGY THV, évalué chez 500 patients, montrent une efficacité prometteuse, une amélioration fonctionnelle durable et un profil de sécurité rassurant, ouvrant la voie à une nouvelle option thérapeutique pour les patients à haut risque opératoire.

Le sémaglutide oral confirme son efficacité cardiovasculaire chez les patients diabétiques de type 2 à haut risque. L’essai SOUL, mené sur plus de 9600 participants, montre une réduction significative des événements cardiovasculaires majeurs, avec un bon profil de tolérance. Une avancée prometteuse dans la prise en charge globale du diabète.

Le risque de thrombus dans le ventricule gauche est le plus élevé au cours des trois premiers mois suivant un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST. Longtemps réservée à la warfarine, la prise en charge de cette complication pourrait évoluer avec l’émergence des anticoagulants oraux directs. Une étude comparative suggère que le rivaroxaban, plus simple d’utilisation, offre une efficacité équivalente à trois mois, sans majoration du risque hémorragique.

Chez les patients atteints de cancer avec antécédent de maladie thromboembolique veineuse, une dose réduite d’apixaban s’avère aussi efficace que la dose standard pour prévenir les récidives, tout en diminuant le risque de saignement. L’étude API-CAT ouvre ainsi la voie à une approche plus sûre de l’anticoagulation prolongée dans cette population fragile.

Le sémaglutide, agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1), a démontré une amélioration significative de la distance maximale de marche chez les patients atteints d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) et de diabète de type 2, dans le cadre du premier essai randomisé évaluant cette classe thérapeutique dans cette indication.

Chez les femmes présentant des symptômes d’ischémie cardiaque sans obstruction coronarienne (INOCA), le risque d’événement cardiovasculaire reste élevé. L’étude WARRIOR, la plus vaste du genre, suggère qu’un traitement médical intensif pourrait améliorer les résultats, bien que les effets ne soient pas significatifs statistiquement.