La destruction par thermoablation des métastases hépatiques peu volumineuses de cancers colorectaux (CCR) est une alternative à la chirurgie de résection « classique » largement utilisée pour faire de l’épargne parenchymateuse et pour réduire les complications opératoires. Son efficacité n’a cependant pas été comparée à la résection dans un essai randomisé.

En pratique quotidienne, la survenue d’un cancer conduit en règle générale à l’éviction des traitements potentiellement immunosuppresseurs. Les mêmes auteurs ont récemment publié sur le recours aux biothérapies chez des sujets ayant une PR et après survenue d’un cancer du sein. En l’occurrence ils n’ont pas montré d’augmentation dans le temps du recours à un biologique après survenue d’un cancer du sein.

Le traitement recommandé du cancer du côlon de stade II à haut risque est similaire au traitement recommandé pour les cancers du côlon de stade III à bas risque. Il s’agit d’une chimiothérapie de type XELOX pendant 3 mois ou FOLFOX pendant 6 mois avec un arrêt de l’oxaliplatine lorsqu’il existe une neuropathie sensitive de grade ≥2.

L’immunothérapie par pembrolizumab est recommandée et remboursée dans le cadre du traitement des cancers colorectaux métastatiques avec instabilité microsatellitaire. Ce traitement a transformé le pronostic des patients avec cancer colorectal MSI en doublant la médiane de survie globale avec une toxicité inférieure à celle de la chimiothérapie.

Les traitements de 1ère ligne (L1) des cancers colorectaux métastatiques (CCRm) non résécables, sans instabilité des microsatellites (MSS), reposent sur une chimiothérapie associée à une thérapie ciblée. Le choix de ces associations thérapeutiques est principalement défini selon le profil moléculaire tumoral (RAS, BRAF) et la latéralité de la tumeur primitive.

La piste de l’immunothérapie, du fait des réels progrès dans d’autres cancers (poumons, mélanome, rein…), a également été explorée dans le cancer colorectal métastatique. Bien qu’elle ait été démontrée plus efficace que la chimiothérapie dans les CCRm avec instabilité microsatellitaire et permettant une nette amélioration de la survie globale dans cette population, ce n’est pas le cas des CCRm MSS.

La chimiothérapie par un doublet associant le fluoropyrimidine (FP) et l’oxaliplatine (OX) + bévacizumab (BEV) représente l’un des standards de 1ère ligne du cancer colorectal métastatique (CCRm) non résécable. L’apport de l’oxaliplatine au 5FU n’a cependant jamais été démontré en termes de bénéfice en survie globale dans la population des sujets les plus âgés.

Une infiltration tumorale élevée en lymphocytes T CD3 et CD8 est associée à une amélioration du pronostic dans le cancer colorectal (CCR). La valeur prédictive de cette infiltration sur l’efficacité de la chimiothérapie adjuvante n’est pas connue. Les auteurs ont ainsi analysé l’infiltration en LT CD3 et CD8 par immunohistochimie sur les tissus tumoraux de 868 patients ayant été inclus dans l’essai QUASAR.

La protéine HER2, encodée par le gène ERBB2, est une cible émergente dans le cancer colorectal (CCR) qui concerne 3 à 5% des patients, majoritairement chez les patients RAS sauvage. Des études précliniques ont montré l’intérêt de cibler cette anomalie, essentiellement avec un double blocage, et plusieurs molécules ont déjà été évaluées chez les patients porteurs d’un CCR métastatique.