Cette étude évalue l'efficacité de la dapagliflozine dans la protection rénale et la réduction des risques cardiovasculaires et rénaux chez les patients atteints de MRC sans diabète, en fonction des niveaux d'albuminurie.

La correction de l’acidose est recommandée par les KDIGO pour les patients ayant une maladie rénale chronique pour ralentir la progression de celle-ci et peut-être réduire la mortalité. Dans cette étude, les auteurs observent une courbe en U pour les patients en pré-dialyse, suggérant que des valeurs hautes de bicarbonatémie sont probablement délétères.

Depuis 5 ans, pour la néphroprotection, des progrès majeurs en sus du blocage du système rénine-angiotensine ont été obtenus par le recours aux SGLT2 inhibiteurs et plus récemment par les agonistes du GLP1. Un nouvel agoniste du GLP1 ayant également une action agoniste sur le récepteur du glucagon, le cotadutide, induit une baisse importante de l’albuminurie, même pour les patients déjà traités par inhibiteurs du SGLT2.

Plusieurs essais ont montré l’efficacité des SGLT2-inh au cours des néphropathies diabétiques albuminuriques et également dans d’autres néphropathies. Des données récentes suggèrent que ces molécules ralentiraient la progression de la maladie rénale chronique même lorsque l’albuminurie est peu importante.

L’antagoniste du récepteur A de l’endothéline (ERA) est une classe thérapeutique prometteuse dans la néphroprotection. Cette étude de phase 2b teste un ERA + iSGLT2 vs. iSGLT2 seul dans la MRC albuminurique. L’albuminurie diminue significativement dans les groupes avec ERA. La tolérance est marquée par des surcharges hydrosodées dose-dépendantes sous ERA.

Dans les mesures de néphroprotection, on insiste sur la nécessité de cibler une pression artérielle systolique égale ou inférieure à 130 mmHg. Très peu d’études ont cependant démontré que le maintien prolongé dans cette cible de PAS est également un élément important dans la prise en charge et le suivi des patients.

L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication fréquemment observée après une chirurgie majeure telle que la chirurgie cardiaque ou digestive à type de résection intestinale ou gastrique. On sait également qu’un tiers des patients ayant développé en cours d’hospitalisation une IRA, même de faible grade et parfois après récupération de celle-ci, développe une insuffisance rénale chronique (IRC) dans l’année qui suit.

En plus de leur impact bénéfique sur les complications cardiovasculaires, les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2-Inh) réduisent la protéinurie et ralentissent la progression de l’insuffisance rénale chronique (IRC) aussi bien chez le diabétique que chez le non-diabétique.

L’insuffisance rénale aiguë est une complication fréquente observée annuellement chez 1,3 million de Nord-Américains (Etats-Unis). Lorsqu’elle survient, il est habituel d’arrêter le blocage du système rénine-angiotensine. Plusieurs études récentes suggèrent de reprendre les inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou les antagonistes du récepteur de type 2 de l’angiotensine car leur réintroduction est associée à une moindre mortalité.